A L'OPAC UNE POLITIQUE SALARIALE BIEN OPAQUE NEGOCIATION MARATHON SUR LES SALAIRES. Vendredi 5 mars 2010 L'OPAC (office public d'aménagement et construction) regroupe sept agences ou travaille 490 salariés, gérées par le siège qui se trouve à Grenoble. Son activité : la construction et la gestion de logements sociaux. Alors que la négociation annuelle obligatoire (NAO) avait commencé, les salariés ont appris que le directeur général avait accordé à chacun des 6 directeurs un peu plus de 1000 € d'augmentation mensuelle. La proposition pour les autres salariés était d'une augmentation mensuelle de moins de 10 €. Cela a déclenché la colère des salariés qui ce sont mis en grève a deux reprises à plus de 50% le 28 janvier et le 11 février . A la suite de ces débrayages plusieurs réunions ont fait sensiblement évoluer les positions de la direction. L'augmentation initialement proposée à 0,3% est passée à 0,7% puis à 1% avec un rattrapage depuis l'an 2000 par rapport à l'inflation. 2000 avait été l'année du passage au 35 heures sur 4 jours de travail en contre partie d'une certaine rigueur salariale. La direction s'est aussi engagée lors des prochaines négociations à une augmentation de 1% minimum même si l'inflation est en dessous. Pour les bas salaires l'intersyndicale a obtenu une avancée significative : pas de salaire inférieur à 1 500 € brut pour un plein temps. Il reste cependant un problème important à régler : les salariés qui ont eu des augmentations au mérite ne bénéficieraient pas ou partiellement du rattrapage. Au final seulement une centaine aurait une augmentation substantielle. L'intersyndicale n'a pas encore signé et organise actuellement une consultation du personnel sur les nouvelles propositions. Par ailleurs les élections (par correspondance) sont actuellement en cours depuis le 17 février. Les résultats seront connus le 9 mars. C'est la première fois que FO se présente. Bruno Soubeyrand est délégué syndical depuis septembre 2008 accompagné par Solange Prost représentante syndicale auprès du CHSCT. Le syndicat s'est créé au sein de l'OPAC pour « apporter un sang nouveau et plus de dynamisme à l'action syndicale ». Bruno Soubeyrand travaille à l'OPAC depuis 2002 comme intérimaire, il a été embauché en CDI le 1er janvier 2005 comme chargé de secteur Grésivaudan. Il s'occupe principalement des logements en location sur la commune de Saint Martin d'Hères (état des lieux, problèmes techniques au quotidien). Depuis la création du syndicat, FO est bien intégré dans les négociations et les différentes commissions. Il souhaite que des résultats favorables aux élections permettent une action encore plus constructive. JEUDI 11 FEVRIER 2010 La réunion entre la direction et l'intersyndicale n'a pas abouti cette après midi. Une bonne moitié du personnel à comme
Interview Bruno Soubeyrand Devant les locaux de l'OPAC pendant le débrayage MERCREDI 10 FEVRIER 2010 Les négociations salariales à l’OPAC 38 sont dans une impasse après une rencontre lundi soir. La direction refuse d’entendre DEJA DEUX SEANCES DE NEGOCIATIONS A L'OPAC 38 4 février 2010 Le 28 février près des 3/4 des salariés de l'OPAC 38 se sont mis en grève. Ils manifestaient leur colère après avoir appris que les 6 directeurs avaient obtenu chacun plus de 1 000 euros d'augmentation. Les salariés devant eux se contenter de moins de 10 euros. Lundi 1er et mercredi 3 février l'intersyndicale a négocié avec la direction. Lundi 8 les salariés connaîtront les nouvelles propositions de l'OPAC. OPAC 38 LES 500 SALARIES DEMANDENT 110 € D'AUGMENTATION 29 janvier 2010 A l'OPAC 38 la grève a été fortement suivie par plus de 250 salariés le jeudi 28 janvier 2010 à l’appel de l’intersyndicale (FO, CGT, CFDT, CFTC), pour demander des augmentations salariales. L'OPAC (office public d'aménagement et construction) regroupe sept agence, gérées par le siège qui se trouve à Grenoble et emploie 490 salariés. Son activité : la construction et la gestion de logements sociaux. A la discrétion du Directeur Général un peu plus de 1000 € d'augmentation ont été attribués à chacun des 6 directeurs. Cette augmentation correspond à 240 points de la grille de la convention collective, c'est l'équivalent d'un salaire du bas de l'échelle. Les autres salariés doivent se contenter de moins de 10 €. Trop c'est trop ont pensé les salariés en grève le 28 janvier à l'appel de l'intersyndicale (FO, CGT, CFDT, CFTC). Ils demandent une augmentation de 20 points supplèmentaires (environ 110 €) pour l'ensemble des salariés. La grève a été suivie par les 3/4 des salariés qui se sentent dévalorisés et regrettent le manque de reconnaissance du travail accompli. En 2009, pour suivre le changement de technologie (nouveau logiciel) des efforts supplémentaires ont été demandés aux salariés, générant un stress important. "Nous ne comprenons plus cette gestion. Il s'agit d'un coup de semonce afin d'établir un rapport de force avec la direction" indique Bruno Soubeyrand, délégué syndical FO. La délégation n'a pas été reçue par la direction générale, c'est le directeur des relations humaines qui fera suivre les doléances. En fin de manifestation, à l'unanimité, les salariés ont voté la reconduite du mouvement. Selon Bruno Soubeyrand "Le personnel reste très mobilisé et si nous n'aboutissons pas très rapidement nous entamerons d'autres actions".
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