GRENOBLE : L'AFFAIRE FIRST LOOK Les salariés de First Look ont besoin de vous L’association « Solidarité salariés First Look » est officiellement née le 2 mars 2001. Elle a été créée à l’initiative de syndicalistes FO, organisation à laquelle les salariés du magasin de prêt-à-porter du centre ville de Grenoble ont fait appel. Elle a pour objectif l’organisation de la solidarité financière avec ces salariés victimes d’une fermeture sauvage du fait de la disparition du patron. Sans salaire et sans revenus, ils vivent aujourd’hui une situation dramatique. L’inscription de ces nouveaux chômeurs au Pôle Emploi aura lieu mercredi 9 mars. Leur indemnisation, cependant, ne pourra prendre effet qu’à la date du rendu de la décision de la justice à laquelle ils demandent de prononcer la résiliation judiciaire de leur contrat de travail. Adressez vos dons à : Solidarité salariés First Look Bourse du travail 32, avenue de l’Europe 38030 Grenoble Cedex 2
Contact : 04 76 09 76 36 ____________________________________________________________________________________First Look : les salariés veulent être licenciés !Mercredi 8 mars 2011 - Le Dauphiné Libéré Josiane Di Tommaso était caissière chez First Look depuis 9 ans. « Les patrons étaient des amis d’enfance. Franchement, traiter les gens de cette façon… Ils auraient au moins pu nous prévenir ». Elle a trouvé, comme les 18 autres salariés de ce magasin de prêt-à-porter de la rue de Sault, les portes fermées au matin du lundi 21 février. Le gérant ne donnait en réalité plus de nouvelles depuis début décembre. « On a commencé à comprendre que ça n’allait pas quand on a vu qu’il n’y avait plus de commandes » explique-t-elle. Mais les salaires de décembre, puis de janvier, ont été versés, « avec un peu de retard ». Les salariés continuent donc de faire tourner l’entreprise, « on gardait un peu d’espoir » assure-t-elle. Le samedi 19 février, ils reçoivent une lettre du gérant s’excusant de ne plus pouvoir payer ses dettes et annonçant la fermeture. Les 19 salariés se retrouvent sans travail effectif, mais pas licenciés, donc sans avoir droit aux Assedics, et sans leur salaire de février.
Josiane Di Tommaso, ancienne caissière du magasin. Pascal Costarella, l’un des fondateurs de l’association de soutien aux salariés, et Marc Deroudille, secrétaire général adjoint de FO en Isère. Le DL/M. GREINER « Ces salariés se retrouvent sans rien du jour au lendemain »Contacté, le syndicat Force ouvrière décide de saisir le conseil des Prud’Hommes, qui rendra son référé le 16 mars prochain. « L’objectif, c’est la résiliation judiciaire du contrat de travail, explique Marc Deroudille, secrétaire général adjoint de FO en Isère. Ces salariés se retrouvent sans rien du jour au lendemain ». Pour répondre à cette situation, une association de solidarité pour les salariés de First Look est créée fin février, pour récolter des fonds et les redistribuer aux employés. Selon Pascal Costarella, l’un des fondateurs de l’association et secrétaire local du syndicat des professeurs des écoles, « les salariés toucheront leurs indemnités, mais ce sont les quelques mois à venir qui vont être difficiles ». Et même s’il ne se fait « pas d’illusions », « le but est aussi de montrer qu’une solidarité peut s’organiser ». L’entreprise a fonctionné seule pendant deux mois. « On voyait bien que ça ne tournait pas rond, mais il n’y avait aucune raison que ça se passe comme ça » se désole Mme Di Tommaso. Pourtant, il reste des questions autour de cette fermeture, notamment sur le fonctionnement de l’entreprise pendant les deux mois d’absence du gérant, en plein pendant les soldes d’hiver. Et sur les conditions de la fermeture du magasin en elle-même : qui avait les clés ? La semaine dernière, une enquête a été ouverte par le procureur de la République, qui devrait permettre de répondre à ces questions. Dans l’immédiat, tous les salariés seront reçus dans la semaine qui vient par Pôle Emploi, qui a accepté de les inscrire sur ses listes pour les aider à trouver un nouveau travail. ____________________________________________________________________________________________________________ First Look : "Quelque chose ne tournait pas rond…"GRE CITY LOCAL NEWS Laura Corte le 07/03/2011 Le magasin First Look, situé 2, rue de Sault à Grenoble, a laissé ses salariés à la rue depuis le 21 février. Ils avaient trouvé les portes closes en arrivant le matin.Ce lundi, à la Bourse du Travail. A ce jour, les employés restent sans aucune nouvelle de leur patron. Dans l'attente d'un référé prévu le 16 mars prochain, les syndicalistes de Force Ouvrière (FO) ont donc décidé de prendre les choses en main en créant l'association « Solidarité Salariés First Look ». Si l'accueil est chaleureux, l'ambiance n'est pas au beau fixe : à la bourse du travail, deux délégués FO et une salariée de First Look étaient réunis lundi pour étudier la situation et la faire avancer dans le bon sens. Josiane Di Tommaso, seule employée présente, rappelle les faits: " Début décembre, nous avons commencé à voir que quelque chose ne tournait pas rond. " Et de fait, le 10 février, la nièce du patron, elle-même salariée, leur annonce lors d’une réunion que leur patron prévoit la fermeture du magasin. Une éventualité qui sera confirmée et un choc pour les 18 salariés, toujours dans l’incompréhension… Pour pallier à ce manque de soutien et dans l’attente du référé, le syndicat FO s’est alors lancé dans l’accompagnement de ces personnes. Créée et déposée jeudi dernier, l'Association « Solidarité Salariés First Look » leur permet d’avoir une légitimité. Et un objectif : "Lancer un appel à la solidarité et mettre en relation les salariés pour une future redistribution ", explique Pascal Costarella, président de l’asso. La démarche est en cours, mais la tâche reste délicate : " C’est une première. D’habitude il y a un interlocuteur en face. Mais là, on ne sait pas vers qui se tourner ", déplore Marc Deroudille, secrétaire adjoint du syndicat. Le 16 mars, les salariés lésés demanderont au tribunal la régularisation des règlements salariaux (du mois de février) et des indemnités, ainsi que la résiliation des contrats de travail. Dans l’immédiat, l’association est en relation avec le Pôle Emploi et la CAF. Cette dernière, pour éviter l’embarras financier des salariés, devrait pouvoir accorder des acomptes, exceptionnellement. ____________________________________________________________________________________________________________ La galère financière des salariées de First Look 08.03.11 20minutes - Grenoble Elles n'ont ni paie ni indemnités depuis la fermeture du magasin Seize des dix-huit salariés de First Look sont des femmes. Pourtant, ce 8?mars, la Journée de la femme prend une saveur plutôt amère pour elles. Depuis la fermeture brutale du magasin, lundi 21?février, elles doivent en effet se débrouiller sans aucune rentrée d'argent, suspendues aux résultats de la procédure administrative. «?Eviter les dépenses superflues?» «?On a saisi les prud'hommes en référé le 16?mars et on attend une date pour le tribunal de commerce, précise Marc Deroudille, secrétaire adjoint de l'union départementale FO. On a aussi obtenu un rendez-vous mercredi [demain] pour s'inscrire à Pôle emploi.?» «?C'est mieux que rien, ajoute Josiane Di Tommaso, caissière, mais on ne touchera aucune indemnité des Assédic car on est encore officiellement sous contrat.?»
Manuel Pavard
____________________________________________________________________________________________________________ Dix-huit salariés sans salaire ni indemnités F o r c e o u v r i è r e h e b d o m a d a i r e N ° 2 9 7 6 - 2 m a r s 2 0 1 1En se rendant à leur travail le 21 février, les dix-huit salariés du magasin de prêt-à-porter First Look ont trouvé portes closes.
Trois salariés de First Look (Fanny, Jérôme Favre-Buisson et Leyla) accompagnés de Marc Deroudille, secrétaire adjoint de l’UD-FO de l’Isère. Colère et révolte des personnels de cette enseigne indépendante, installée dans le centre-ville de Grenoble depuis seize ans. Aux abonnés absents depuis la mi-décembre, le patron s’est définitivement volatilisé, laissant le personnel totalement démuni. «Nous savions que le magasin avait des difficultés, mais pourquoi l’employeur n’a-t-il pas déposé le bilan et fait les choses dans les règles?», s’indigne Jean-Pierre Gilquin, Secrétaire général de l’UD-FO de l’Isère. Marc Deroudille, secrétaire général adjoint, ajoute que deux jours avant le dramatique épilogue, «le patron a adressé une lettre aux salariés expliquant qu’il ne pouvait plus suivre, que la paye de février ne serait pas versée et qu’il s’excusait de les mettre dans l’embarras»... Embarras, le mot est faible pour qui perd son emploi sans préavis, tout en restant salarié sans salaires et sans pouvoir s’inscrire au chômage et percevoir les indemnités.FO À LA RESCOUSSE Soutenus et aidés par l’UD-FO, les dix-huit salariés ont saisi le tribunal de commerce ainsi que le conseil de prud’hommes pour obtenir la résiliation de leurs contrats de travail et faire valoir leurs droits. «Compte tenu de l’urgence de la situation, nous sommes en train d’examiner la possibilité d’inscrire les dix-huit employés à Pôle emploi sans attendre le jugement du conseil de prud’hommes», précise Marc Deroudille. «Sur la foi de la procédure en référé et des bulletins de paie, les salariés pourraient percevoir leurs indemnités chômage pendant une durée maximale de quatre mois.» De quoi pouvoir tenir en attendant que la justice prud’homale se prononce. Une première audience est prévue le 16 mars prochain. ____________________________________________________________________________________________________________ 22 février 2011 La vidéo de FO ISERE
Ouverture du journal de France 2 13 h le 23 février
Le journal de 12h45 de M6 le 23 février
France 3 Grenoble le 22 février
Télé Grenoble le 22 février
____________________________________________________________________________________________________________
Grenoble : le patron s’enfuit, les salariés restent sur le carreauUn magasin de Grenoble a fermé, laissant 18 employés sans salaire ni indemnités. Le responsable a disparu sans autre formalité. Grenoble (isère), hier. Fanny et Jérôme, deux des dix-huit salariés qui ont trouvé la boutique où ils travaillent rideau baissé, entourent Marc Deroudille, le secrétaire adjoint de l’union départementale Force ouvrière. | (LP/SERGE PUeYO.) LE PARISIEN SERGE PUEYO | Publié le 24.02.2011, 07h00 Sur la vitrine de la boutique de prêt-à-porter First Look, dans le centre-ville de Grenoble, des affiches annoncent : « Liquidation totale. Moins 50% sur tout le magasin ». Les dix-huit employés auraient dû y voir un signe prémonitoire. Lundi, ils ont trouvé le magasin fermé, sans que leur patron, invisible depuis des semaines, ait officiellement lancé de procédure de licenciement à leur encontre. « On n’a aucun préavis, aucune lettre de licenciement. Du coup, on se retrouve du jour au lendemain sans salaire, sans possibilité de percevoir des indemnités et dans l’impossibilité de se présenter à Pôle emploi. C’est scandaleux. Il nous traite comme des moins que rien », clame Fanny, une vendeuse. Une procédure en référé engagée auprès des prud’hommes Samedi, les salariés du magasin avaient connu une première alerte. « Le soir, avant de partir en week-end, on nous a lu une lettre de notre patron qui expliquait qu’il ne pouvait plus continuer, qu’il s’excusait de nous mettre dans l’embarras », précise Fanny. Et lundi, lorsqu’ils ont trouvé porte close, les employés ont compris que leur sort était scellé. « Ce sont des méthodes de voyou. On va galérer pendant des mois pour faire valoir nos droits devant la justice. On a assigné notre patron en référé devant les prud’hommes. L’audience est prévue le 16 mars », précise Jérôme Favre-Buisson, un salarié. « On n’a pas vu notre patron depuis la mi-décembre. Ces derniers temps, on était livrés à nous-mêmes. On voyait bien que les commandes avaient considérablement baissé. On était passé de 140 à 10 colis par jour. Mais il n’est jamais venu nous voir pour nous tenir au courant de la situation », dénonce Fanny. « Quand on appelle notre patron sur son portable, un message répète sans cesse votre correspondant n’est pas joignable », explique, dépité, Jérôme. Josette, une cliente qui arrive devant le magasin, s’indigne : « Je suis vraiment choquée. On jette ces pauvres employés comme des mouchoirs en papier. Pourtant, leur patron, il était bien content de les trouver quand il avait besoin d’eux. » Une autre salariée laisse éclater sa colère : « Comment vont faire les gens qui ont des familles à charge. Pour eux, c’est la galère totale. » Les salariés sont soutenus dans leurs démarches par le syndicat Force ouvrière : « Ce qui leur arrive est scandaleux, inqualifiable. Juridiquement, ils sont toujours à la disposition de leur employeur. Alors qu’ils ne sont plus payés et qu’ils n’ont plus de travail. Ils sont victimes d’un patron voyou », considère Marc Deroudille, secrétaire adjoint de l’union départementale FO. ____________________________________________________________________________________________________________
Grenoble: dix-huit salariés trouvent porte close en venant travailler
AFP : Le 22/02/2011 à 18:20 Dix-huit salariés d'un magasin de prêt-à-porter à Grenoble, qui avaient trouvé porte close lundi sans avoir été officiellement avertis de la fermeture de leur entreprise, ont déposé un référé auprès du conseil des prud'hommes, a-t-on appris mardi de source syndicale. "Les salariés se sont présentés lundi sur le lieu de travail, mais ont trouvé le magasin fermé sans aucun mot d'explication", raconte Marc Deroudille, secrétaire adjoint FO, alors que les salariés n'ont pas souhaité s'exprimer. Le dirigeant de l'entreprise, absent depuis mi-décembre, "leur a fait savoir samedi par un intermédiaire que leur salaire de février ne serait pas versé", rapporte le syndicat. "La direction est partie laissant les salariés sur le carreau, sans procédure de licenciement, sans préavis", déplore le syndicaliste. La direction de ce commerce indépendant, situé en centre-ville, n'était pas joignable mardi après-midi. L'audience en référé fixée au 16 mars est destinée à résilier les contrats de travail et nommer un liquidateur judiciaire. ____________________________________________________________________________________________________________ 20 Minutes Grenoble - 23 février 2011 Social Les 18 salariés de First Look ont trouvé le magasin fermé lundiFanny, Leyla et Jérôme, employés chez First Look, n'en reviennent toujours pas?: «?C'est un coup de poignard dans le dos?!?» Les 18 salariés du magasin de vêtements, situé rue de Sault à Grenoble, ont en effet trouvé porte close lundi matin. «?En arrivant sur notre lieu de travail, la boutique était fermée, raconte Fanny. Pas un mot d'explication sur la porte. On s'est retrouvés sans emploi du jour au lendemain, sans aucun préavis ni lettre de licenciement.?» Patron injoignable Manuel Pavard
____________________________________________________________________________________________________________
Des salariés ont trouvé portes closes en allant travailler!Blog d'avocats - www.blogdegerardpicovschi.com - 23 février 2011 Lundi 21 février, des salariés du magasin de prêt à porter « First Look » ont trouvé leur entreprise fermée. L’employeur n’a prévenu personne. Le syndicat FO indique que « le dirigeant de l’entreprise, absent depuis mi-décembre, leur a fait savoir samedi par un intermédiaire, que leur salaire de février ne serait pas versé ». Il n’y a eu aucun préavis. Les dix huit salariés ont fait des démarches aux prud’hommes afin de percevoir le salaire de février et les indemnités de licenciement. La procédure de licenciement n’ayant pas été réalisée dans les règles, les salariés sont dans l’impossibilité de percevoir les Assedics. L’employeur qui n’effectue pas de procédure de licenciement s’expose à des sanctions. Juridiquement, c’est un licenciement sans cause réelle et sérieuse. L’article L1235-3 du code du travail dispose : « Si le licenciement d’un salarié survient pour une cause qui n’est pas réelle et sérieuse, le juge peut proposer la réintégration du salarié dans l’entreprise, avec maintien de ses avantages acquis. Si l’une ou l’autre des parties refuse, le juge octroie une indemnité au salarié. Cette indemnité, à la charge de l’employeur, ne peut être inférieure aux salaires des six derniers mois. Elle est due sans préjudice, le cas échéant, de l’indemnité de licenciement prévue à l’article L. 1234-9 ». Ce n’est pas la première fois qu’une entreprise ferme du jour au lendemain sans prévenir ses salariés. Rappelons que durant le mois d’avril 2010, des salariés d’un restaurant de Béthune avaient trouvé l’établissement fermé et n’avaient pas été prévenus. Elodie COIPEL |
First Look |
© 2011 www.foisere.info |