LA POSITION COMMUNE DES SYNDICATS EN ISERE

 

Mardi 14 septembre 2010

 

 CGT Isère, CFDT, FO, CFTC, CFE CGC, UNSA, FSU Isère

 LE 23 SEPTEMBRE MOBILISÉS PAR MILLIONS,

ON PEUT GAGNER !

La colère et la détermination massivement exprimés le 7 septembre avec plus de 80 000 manifestants en Isère, entre 2,5 et 3 millions au niveau national, ont obligé Sarkozy à faire des annonces dès le 8 au matin à l’issue du conseil des ministres.

Ces annonces ne répondent en rien aux exigences avancées par les organisations syndicales. C’est même une provocation supplémentaire avec la poursuite de la confusion entre pénibilité et invalidité ! Un salarié doit pouvoir partir en retraite en bonne santé pour y vivre le plus longtemps et le plus dignement possible !

Nous jugeons :

  • INACCEPTABLE de faire travailler plus longtemps les salariés, car c’est accroître le chômage, chez les jeunes en particulier !

  • INACCEPTABLE de poursuivre le décrochement entre évolution du niveau des pensions et celui des salaires !

  • INACCEPTABLE de ne pas revenir sur le calcul de la pension à partir du salaire annuel moyen des 25 meilleures années dans le privé !

  • INACCEPTABLE d’augmenter le nombre d’années nécessaires pour parvenir à une carrière complète au moment de la liquidation de la pension, car c’est assurément vouloir abaisser leur niveau !

  • INACCEPTABLE de vouloir repousser à 67 ans l’âge auquel aucune décote ne serait appliquée, car les plus précarisés, 30% des femmes notamment, sont déjà contraintes aujourd’hui de partir à 65 ans !

Le gouvernement cherche uniquement à faire des économies sur les pensions versées sans que l’équilibre des comptes des caisses de retraites ne soit atteint et sans réponse aux vraies questions !

D’autres choix doivent être imposés en matière de politique économique, des choix favorables au développement de l’emploi, industriel ou public, favorables à une relance du pouvoir d’achat pour tous, jeunes, salariés, privés d’emploi, retraités, familles, toutes et tous durement touchés par la soif des actionnaires et des financiers.

Aujourd’hui, le montant annuel des pensions versées correspond à celui des dividendes encaissés par les actionnaires, soit 250 milliards d’euros ! N’est-ce pas de ce côté-là qu’il faut aller chercher les nouvelles sources de financement, estimées à 30 milliards, tous régimes confondus ?

MANIFESTATION GÉANTES JEUDI 23 SEPTEMBRE 2010

10h cours Jean Jaurès à GRENOBLE, Park. Diederich à BOURGOIN, gare Sncf à LA TOUR DU PIN, place de la République à Roussillon                                                               
14h30 champ de Mars à VIENNE

Le sort fait à ce projet de loi que 70% des français rejettent, va dépendre de la mobilisation. Que ce soit un retrait, une réécriture totale, un report … il appartient au gouvernement d’y répondre.

OUI, NOUS POUVONS GAGNER une réforme d’avenir pour le financement de nos régimes de retraites par répartition, une réforme d’avenir pour l’emploi, pour les services publics, une réforme d’avenir pour les salaires !

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RETRAITE - INTERVIEW DE JEAN-PIERRE JILQUIN

 

Vendredi 3 septembre 2010

 

Retrait du projet gouvernemental !


Délégation FO, jeudi en fin de journée, chez le préfet de l’Isère. Occasion, pour Jean-Pierre Gilquin,  secrétaire général  de l’union
départementale de redire, sur le dossier Retraite :  « Retrait du projet gouvernemental ».


C’est ce que redira FO, mardi 7 septembre, lors de la manifestation (voir ci-dessous dates et lieux en Isère) unitaire qui verra des
milliers d’Isérois dirent leur refus du rallongement du temps de cotisation et leur attachement à la retraite à taux plein à 60 ans.

 

Pourquoi demander un retrait et non des aménagements ?


Jean-Pierre Gilquin : « Nous ne sommes pas devant un projet de réforme du système de retraite qui, soit dit en passant et contrairement à ce que d’aucuns veulent faire croire, n’est pas en péril. Certes, le système réclame des ajustements, comme il en a demandé par le passé et comme les partenaires sociaux ont su les organiser depuis 40 ans.
Cette prétendue réforme est en fait un plan de rigueur ».


Il est tout de même difficile de nier que le système est en déficit…


Jean-Pierre Gilquin : « Qu’il existe un problème de financement, nul ne le nie ! Il doit faire l’objet de réajustements et nous avons fait
nombre de propositions, de la taxation des rémunération actuellement exonérées au réexamen de l’exonération de cotisations patronales ».
Manifestation mardi.

 

Et après ?

 

Jean-Pierre Gilquin : « Nous avons attiré l’attention du préfet sur le fait que l’absence de réponse à un nombre toujours plus grand de manifestants porte un danger : Inévitablement, les manifestants  seront amenés à utiliser le rapport de force, avec tous les débordements possibles ».

 

Et alors ?


Jean-Pierre Gilquin : « Nous demandons le retrait du projet gouvernemental et l’ouverture de véritables discussions portant sur les équilibre des différents régimes. Est-il nécessaire de rappeler que la Sécurité sociale elle aussi a des problèmes de financement ? »

 

Les manifestations en Isère


Grenoble : 10h gare SNCF ; Bourgoin : 10h parking Diederich ;
La Tour du Pin : 10h ZI des Vallons de La Tour ;
Roussillon : 10h30 place de la République ;
Vienne : 14h30 Champ de Mars

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LES POLICIERS MUNICIPAUX DE GRENOBLE RENDENT VISITENT AUX ÉLUS

 

Jeudi 29 avril 2010

 

Les principales revendications exprimées portent sur les problèmes :
- aménagement/organisation des horaires (notamment horaires de nuit),
- conditions de travail (meilleur équipement) et revendications salariales." Après une rencontre avec les élus, ils ont décidé de reconduire la grève aujourd'hui, jeudi. 

 

photos : Force Ouvrière Isère

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Les infirmier(e)s résistent à l’Ordre


5 février 2010

« Ce qui nous gêne le plus, c’est tout simplement que cet Ordre a été créé pour faciliter le glissement vers de nouvelles responsabilités, de nouvelles tâches, sans que soit abordé, par exemple, la question des salaires. Sans compter qu’il organise l’existence d’une instance disciplinaire dont nous n’avons nul besoin puisqu’il en existe déjà ! »


Résultat, enchaîne Hélène Wagner (bureau du syndicat FO du centre hospitalier universitaire ), « le rejet est massif et plus de 90 % des infirmier(e)s du CHU ont refusé de payer la cotisation à cet Ordre. Le rejet est d’ailleurs tellement massif que les pouvoirs publics sont bien embêtés pour publier les décrets d’application de la loi parue au journal officiel en décembre 2006 ! ».


Et si le rejet est massif, c’est tout simplement que l’urgence n’est pas là et que la création de cet Ordre est d’autant plus insupportable que les problèmes sont ailleurs.


«Il n’existe pas un service qui a les effectifs nécessaires. On épuise tous les artifices pour assurer les missions de l’hôpital, à commencer par le versement de jours de congé dans le compte-épargne temps. Mais le nombre d’arrêt de travail augmente et le turn over est très important : 200 à 300 infirmier(e)s sur 1600 quittent l’hôpital chaque année. Et si la dernière grève contre l’Ordre, le 26 janvier, n’a pas rassemblé beaucoup de professionnels, c’est aussi parce qu’ils sont réquisitionnés et qu’ils ne parviennent même pas à prendre leurs congés », explique la syndicaliste.


Alors ? « Nous nous battons au jour le jour, dans les services, sur chaque problème. FO n’est pas dans les instances du CHU mais cela ne nous empêche pas de défendre les agents ». Notamment lorsqu’il s’agit de mettre fin aux pressions subies par les infirmier(e)s à qui il est demandé de s’inscrire à l’Ordre pour être titularisés…

Hélène Wagner : « Nous n’avons pas d’élus dans les instances mais nous sommes dans les services et nous faisons remonter les problèmes là où ils peuvent être réglés ».

Les infirmier(e)s manifestent le 30 septembre et le 20 octobre 2009 à Grenoble 

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TOUS UNIS A L'HOPITAL DE VOIRON CONTRE LA SUPPRESSION DE 25 POSTES

12 janvier 2010

Le Syndicat National des Médecins Hospitaliers (38) et les Syndicats des personnels du CH Voiron ont publié le tract suivant :

"Les décrets d'application de la loi Bachelot dites "Hôpital Patient Santé Territoire" sont en cours de publication. Cette loi remet en cause les fondements même de la sécurité sociale et de l'organisation des soins. 145 Décrets d'application pour 135 articles de loi sont impossibles à résumer en un tract mais l'un des principes est :

Mise en place d'une agence régionale de santé qui définit la politique de santé et qui contrôle y compris les caisses d'assurance maladie. Le directeur de cette « agence » passe des contrats avec les directeurs d'hôpitaux.

Les directeurs d’hôpitaux eux mêmes perdent leur statut de fonctionnaire (recrutement hors concours et fin du corps des directeurs) et deviennent des exécutants pieds et poings liés sous contrat.

Pour mettre en oeuvre cette loi ces nouveaux directeurs doivent passer des contrats de pôle avec les chefs de pôle, des contrats d'objectifs avec les médecins qui deviennent producteurs d'actes et producteurs de soins mettant ainsi tous les médecins et les cadres dans des situations très difficiles.

Deux objectifs principaux :

-générer des recettes avec le développement de la notion de malades rentables!
-réduire au maximum les dépenses de personnel par les réductions d’effectif.

Les "dépenses d'investissement", les dépenses « d’audit », les dépenses inutiles elles ne sont pas comptées.

La privatisation du système hospitalier est prévue de fait dans cette loi.

La complémentarité des systèmes mise en avant pour "pérenniser la permanence des soins dans les différentes spécialités chirurgicales" par les promoteurs de la fusion public/privé est un leurre. Il s'agit en fait de faire des économies d'échelle avec diminution globale de l'offre de soins et avec des suppressions de postes à la clef y compris de médecins dans le public comme dans le privé.

Il est d'ores et déjà prévu à Voiron de faire supprimer la chirurgie réglée à l'hôpital public qui ne ferai plus que la chirurgie d'urgence.

25 postes sont en cours de suppressions à l'hôpital de Voiron dont :

*Un poste de cadre au bloc opératoire.
*Un poste de brancardier au bloc opératoire.
*Un poste d'infirmière de bloc.
*Non titularisation de chirurgiens.

Il n'y aura plus aucun choix pour les patients et un seul système qui porterait le nom de communauté hospitalière de territoire.

La même chose se produit à Bourgoin et c’est d’ores et déjà un échec.

Le CHU de Grenoble n’est pas épargné. Les médecins de Grenoble dénoncent le manque de moyen qui conduit à des patients hospitalisés dans de mauvaises conditions, dans des couloirs, dans des services non adaptés à leur état par manque de locaux, de lits et de personnels.

Et dans toute la France des milliers de postes, des centaines de services sont programmés à la fermeture. Les hospitalo-universitaires, les chercheurs, les enseignant seront eux aussi soumis à la même logique d’objectifs et de rentabilité.

Il n’est pas possible pour les hospitaliers d’accepter aussi appelons nous comme syndicats à l’unité :

-POUR LE RETABLISSEMENT DES POSTES AU BLOC OPERATOIRE ET DANS TOUS LES SERVICES.

-POUR LA TITULARISATION ET LE RESPECT DU STATUT DES PERSONNELS.

-NON AUX FUSIONS PUBLIC/PRIVE QUI SONT EN FAIT DES PRIVATISATIONS.

-POUR LE RETRAIT DE LA LOI BACHELOT.

-POUR LE MAINTIEN DE TOUS LES POSTES DANS LE PUBLIC ET LE PRIVÉ.

-POUR LES MOYENS DE FONCTIONNER.

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LES DÉCHETS DE LA MÉTRO S'AMONCELLENT ET LES REVENDICATIONS AUSSI ...

15 décembre 2009

A l’appel des syndicats FO et CGT de la Métro et suite à l’échec des négociations, les agents de la collecte des déchets ménagers de Grenoble et agglomération grenobloise se sont mis en grève illimitée à compter de du lundi 14 décembre 2009. Leurs principales revendications portent sur les conditions de travail : pénibilité, formation des agents, problèmes de week-end, création de locaux adaptés.... Le point de la situation le mardi 15 décembre à 12 Heures, interview de Dominique Leblanc, FO ville de Grenoble.

quelques photos

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En bref
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