Isère - Cotherm : miser sur les synergies entre PME

 

Source Journal de la CCI de Grenoble - Septembre 2009

 

Jean-Pierre Sérigny, président de Cotherm, qui conçoit et fabrique des systèmes de chauffages domestiques et industriels à Vinay (CA 2008 : 29 M€, 190 personnes), a participé à la première réunion des Rencontres Schneider Electric organisées par Ecobiz, en juin 2008. “Le groupe Schneider Electric se situe sur un marché assez proche du nôtre, dans un environnement que l’on connaît. On savait que l’on pouvait y trouver des informations pertinentes.” S’il a été intéressant d’échanger sur l’évolution des marchés entre deux groupes de travail, l’opération a surtout permis à Cotherm de se rapprocher d’une autre entreprise présente ce jour-là, la jeune pousse grenobloise Probayes, spécialisée dans les calculateurs probabilistes. Les applications industrielles de son savoir-faire ont séduit Jean-Pierre Sérigny : “C’est très stimulant à la fois sur le plan intellectuel et d’un point de vue économique. Nous avons pu réunir nos ingénieurs et embrayer sur un projet concret qui colle à la stratégie d’innovation produits très forte que nous voulons développer dans les années à venir”.

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Grace a l'intervention de FO les heures sup effectuées seront payées en tant que telles.

 

INFOS GROUPE

SOMFY PERMET DES ECONOMIES D'ENERGIE.

Les solutions Somfy permettent de réaliser des économies d énergie significatives dans les bâtiments existants, sans modifier leur structure. En s adaptant aux conditions climatiques extérieures, ils agissent comme un isolant dynamique, permettant d améliorer la performance économique des bâtiments tout en améliorant le bien-être des occupants. L été,  l'automatisation des volets roulants et des protections solaires permet de maintenir la fraîcheur à l intérieur, jusqu'à 9 °C de réduction de la température intérieure.
L'hiver, l'automatisation des volets roulants permet de profiter de la chaleur du soleil en journée et d éviter les pertes thermiques à la tombée de la nuit : jusqu à 10 %
d'économies de chauffage.

NOUVELLE EQUIPE CHEZ SIREM.

La nouvelle équipe de SIREM a finalisé le 3 octobre 2008 avec Somfy Participations une opération de LBO sur le groupe SIREM. La direction générale du groupe est désormais assurée par Nicolas Ciampi, précédemment n°2 du groupe et Directeur Administratif et Financier. Nicolas Ciampi sera entouré par Eddy Antoine, Directeur Général d'ADS et par Nicolas Marès, Directeur Commercial & Marketing en charge du développement.

"Nous sommes heureux d'accueillir Somfy Participations comme actionnaire de référence. Nous remercions Vincent Schürr, qui après plus de 7 ans à la tête du Groupe SIREM, nous a permis de construire ce projet de reprise. Celui-ci s'inscrit dans la continuité et devra permettre de poursuivre le développement de l'entreprise au service de nos clients" a déclaré Nicolas Ciampi.

Rappel

SIREM est un acteur majeur de l'industrie de la piscine, du wellness et des solutions complexes de motorisation. La société conçoit, produit et commercialise une gamme de motoréducteurs, de pompes, et de commandes électroniques, utilisées dans de nombreuses application aussi variées que la filtration de piscines, les couvertures motorisées de piscine, les spas, la balnéothérapie, les systèmes d'affichage déroulants, ou l'agitation du lait dans les tanks refroidisseurs à lait.

Fondée en 1928, SIREM emploie 170 personnes sur son seul site de Saint Maurice de Beynost, dans l'Ain. La société a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 26,4M€ en 2007, dont plus de 60% à l'export.Avec sa filiale ASD, SIREM est le leader européen des pompes et solutions pour l'hydrothérapie.

Somfy est structuré en deux branches distinctes : l'une, Somfy Activités, dédiée au core business du Groupe, à savoir l'automatisation des ouvertures et des fermetures de la maison et du bâtiment ; et l'autre, Somfy Participations, dédiée aux investissements et participations dans des entreprises industrielles situées en dehors du core business du Groupe.

SOMFY MODIFIE SA DIRECTION - 05/09/2008

En marge de la publication de ses résultats semestriels, Somfy a fait part d'une modification de sa direction.

Ainsi, Wilfrid Le Naour prend la tête de Somfy Participations, la ' division participations minoritaires et financières ' du groupe avec pour mission le développement et la valorisation des investissements de cette branche.

Quant à JP Demaël, qui a rejoint Somfy au premier semestre, le remplace dans ses fonctions de supervision des activités ' historiques '.

Jean-Philippe Demaël, qui a rejoint le Groupe en mars dernier, a pris en juillet la Direction Générale de Somfy Activités. Il a été nommé Président de Somfy SAS, principale filiale opérationnelle du Groupe, et fera son entrée au Directoire de Somfy SA début 2009.

Le groupe précise que l'organisation de Somfy en deux branches distinctes, Somfy Activités et Somfy Participations, le conduit à renforcer et adapter sa structure de management.
 
Culoz : Ciat ouvre son capital à Somfy, à hauteur de 40 %

Les détails de l'association entre Ciat et Somfy ne seront donnés que fin septembre mais Francis Guaitoli, président du directoire du groupe culozien l'a confirmé, « Somfy entre dans le capital de la Ciat à hauteur de 40 %. 3,6 % des parts sont acquises par le management de l'entreprise ». Mais ce qu'il tient à bien préciser c'est que « Jean-Pierre Falconnier et les membres de la famille qui sont actionnaires, restent majoritaires avec 56,4 % ».
Car Ciat est une histoire de famille. Fondée en 1934 par Jean Falconnier, ce sont les fils de ce derniers, qui à sa mort, prennent successivement la tête de l'entreprise devenue groupe. Jean-Louis, d'abord en 1984, puis Jean-Pierre en 2005.
« Suite au décès de Jean-Louis Falconnier en 2005 et dans le cadre des problématiques de succession qui se sont posées, Jean-Pierre Falconnier et les membres de la famille actionnaires ont souhaité trouver une issue favorable. Ils sont donc allés à la recherche de partenaires.

« Les discussions viennent renforcer les positions actuelles dans la région »
Avec pour objectif de trouver un groupe ayant une philosophie d'entreprise proche des valeurs que défend Jean-Pierre Falconnier et sa famille. Somfy a pignon sur rue en Rhône-Alpes et à l'international, et vient renforcer les structures de Ciat » ajoute Francis Guaitoli.
Si aujourd'hui, les membres de la famille Falconnier restent majoritaires, en 2013, « Somfy devrait pouvoir prendre la majorité. Mais il faut rester prudent, ce sera à ce moment là une possibilité pour ce groupe et cela ne voudra pas forcément dire que la famille Falconnier se désengagera totalement ».
Et à la question posée du devenir des emplois et des sites de la région, le président du directoire répond : « Pour les cinq prochaines années, les discussions viennent renforcer les positions locales actuelles. C'est un atout en terme de pérennité économique et sociale ».
Pour le reste, Francis Guaitoli n'a pas souhaité donner plus de détails, des précisions qui interviendront à la fin du mois de septembre.

SOMFY : Tassement du résultat.

Somfy a dévoilé un bénéfice net en repli de 4,8% à 60 millions d'euros au titre de son 1e semestre. Quant au résultat opérationnel du spécialiste des moteurs et automatismes pour les ouvertures et les fermetures, il est conforme aux attentes.

Le résultat opérationnel courant passe, sur le semestre, de 81,3 à 77,3 millions d'euros contre 77 millions d'euros attendus par les spécialistes.

Le groupe souligne que le tassement du résultat opérationnel ' masque des variations contrastées selon les postes et notamment une légère amélioration du taux de marge brute, en dépit du renchérissement des matières premières et de la baisse des prix de vente '.

Le chiffre d'affaires, déjà connu, a progressé lui de 1,5% à 390,7 millions d'euros.

En termes de perspectives, le ton du communiqué est relativement prudent, le groupe ne donne toutefois aucun objectif, la société indique maintenir ses efforts tant en termes d'investissements, que de recherche et développement.
Un analyste parisien estime que ces dépenses devraient ' contribuer à faire pression sur la marge et le consensus en 2009'.

Vallée de l'Arve : Somfy joue les financiers


Après s'être frayé un chemin pour se faire une place auprès des géants de l'industrie, Somfy veut gagner la cour des grands financiers. Le groupe vient de se scinder en deux branches pour créer Somfy Participations, afin d'investir les surplus d'excédents de trésorerie que génère l'entreprise. Elle copie ainsi le jeu des grandes banques et des fonds d'investissement afin de valoriser son portefeuille.
Sur les bénéfices annuels, après en avoir réinvesti la majorité dans la société (achats de machines, innovation, développement...), le reliquat pourra être réinjecté dans Somfy Participations. Afin de racheter, si l'occasion se présente, des entreprises qui n'ont aucun lien avec l'activité première du leader mondial de la motorisation des ouvertures et fermetures dans le bâtiment.
« Nous avions déjà des participations dans d'autres sociétés, mais elles étaient minoritaires et moyennement gérées », reconnaît le nouveau directeur de Somfy Activités, Jean-Philippe Demaël , qui succède à Wilfried Le Naour, nommé à la tête de la nouvelle branche Somfy Participations.

« Mais nous privilégierons quand même toujours l'investissement  interne »
À présent, l'industriel cherche à jouer un vrai rôle d'actionnaire avec un objectif de développement des sociétés acquises, en apportant sa culture et son savoir industriel. Souvent gage de confiance pour les entreprises craignant d'être revendues à de vrais fonds d'investissement.
L'idée est aussi de renforcer sa présence, et donc sa puissance, dans la grande région Rhône-Alpes, étant donné que cette limite géographique sera l'un des critères d'acquisition. Actuellement, Somfy est forte d'un portefeuille de six entreprises, représentant un montant supérieur à 850 M € (voir ci-dessous).
Mais l'entreprise promet de « laisser suffisamment de trésorerie à Somfy Activités pour en assurer son développement ».
Depuis sa création en 1969, la petite entreprise, qui prenait vie dans les anciens locaux de l'office de tourisme clusien, n'a fait que quelques pas pour édifier son siège, mais de grandes enjambées pour atteindre le marché industriel et financier international.

REPÈRES
GEL DES EMBAUCHES
Après avoir recruté 150 personnes en 2007 et une centaine début 2008, Somfy a gelé ses embauches en vallée de l'Arve depuis le mois d'avril. « À présent, notre effectif est au complet », justifie le nouveau directeur général, Jean-Philippe Demaël. Face à la pression inflationniste sur les salaires et la hausse des matières premières, la politique 2008-2009 de l'entreprise sera de nouveau de contrôler l'emploi pour restreindre le coût de la masse salariale.

L' ENJEU DE L'ÉCO-PRÊT
Somfy veut jouer sa carte dans l'éco-prêt à taux 0, proposé par le gouvernement à partir de 2009 afin d'encourager les économies d'énergie dans le bâtiment. « Une de nos études démontre que grâce à un équipement intelligent de fermetures et d'ouvertures automatiques de stores dans une maison, la consommation d'énergie baisserait de 30 % », avance le directeur qui compte entreprendre les démarches nécessaires auprès de l'État pour rentrer dans la logique d'isolation.

Chute des ventes de stores.

Du jamais vu !" ont reconnu les professionnels », témoigne le directeur général, Jean-Philippe Demaël. Pour 2008, Somfy accuse une baisse de 12 % sur la vente de protection solaire, en grande partie liée à un climat défavorable mais aussi à la baisse du pouvoir d'achat.
Pour le premier semestre 2008, l'entreprise enregistre une légère baisse des bénéfices. La croissance, quant à elle, n'a pas cessé de progresser grâce à un gain des parts de marché dans les pays émergents d'Amérique et du Pacifique (Chine, Inde).

Une nouvelle acquisition pour SOMFY d'ici à la fin de l'année?

Depuis le début de l'année, Somfy a acquis 40% du capital de CIAT, dans l'Ain, pour 33,6 millions d'euros (dans le cadre d'un reclassement de titre). Leur objectif est d'ailleurs de devenir majoritaire au sein du fabriquant de climatiseurs et d'appareils pour le traitement de l'air. Et d'atteindre les 100% d'ici 2012 ou 2013.
Même scénario, pour Zurflüh-Feller, dans le Doubs, racheté en totalité par l'industriel. « Même si ce fabriquant d'accessoires pour volet roulant est un partenaire de longue date de Somfy, il n'a pas été acquis pour renforcer Somfy Activités, mais bien pour investir », précise le nouveau directeur de Somfy Activités, Jean-Philippe Demaël.
D'ici la fin de l'année, Somfy devrait réaliser une nouvelle acquisition. En Savoie chuchoterait-on, mais sans aucune confirmation de la part de l'industriel.
Digitas : Somfy (création du site e-commerce de la marque).

Le rôle du Délégué Syndical:

Le délégué syndical est un militant désigné par son syndicat pour représenter et défendre les syndiqués et, plus globalement, l'ensemble du personnel.

Il diffuse l'information syndicale auprès du personnel, par le biais de tracts, à la sortie ou à l'entrée de l'entreprise et il affiche des informations sur les panneaux syndicaux.

Sa compétence est très large:


- il assure la défense des intérêts collectifs des salariés en présentant à l'employeur toutes les réclamations et revendications des salariés,


- il est l'interlocuteur privilégié de la direction qui doit négocier avec lui les accords d'entreprise et engager chaque année la négociation sur les salaires et la durée du travail,


- lors des conflits, il est l'expression de ses mandants,

- Il peut contacter le personnel et circuler librement pendant son temps de travail, 


- et, enfin, il est l'animateur de la section syndicale, c'est au sein de celle-ci que se prennent les décisions de porter ou non telle ou telle revendication afin que les intérêts individuels ne rentrent pas en conflit avec les intérêts collectifs.


ÉPARGNE LA LOI DU 14 DÉCEMBRE 2006

Dividende du travail, actions gratuites : les nouvelles règles de la participation salariale


Le Monde 14 janvier 2007.

PUBLIÉE au Journal officiel le 31 décembre 2006, la loi sur la participation et l'actionnariat salarié conforte, sans les bouleverser, les mécanismes existant en matière d'épargne salariale. " La montagne a accouché d'une souris ", juge la CFDT, qui, quelques heures après l'adoption de la loi le 14 décembre, rappelait sur son site qu'" en refusant d'abaisser le seuil de la participation obligatoire au-dessous de 50 salariés, le gouvernement - excluait - d'emblée 6 millions de salariés du bénéfice de celle-ci ".

Si 95 % des entreprises employant 1 000 personnes ou plus sont dotées d'une forme d'épargne salariale, elles sont en effet à peine 10 % dans ce cas lorsque l'effectif tombe à moins de 50 employés.

A défaut d'ouvrir franchement l'accès de la participation aux PME et aux TPE (très petites entreprises), la loi apporte cependant un certain nombre d'améliorations.

Parmi les plus emblématiques figure la création de ce que l'on a baptisé un " dividende du travail ". Celui-ci, susceptible de prendre plusieurs formes, pourra se traduire tous les ans par un versement supplémentaire d'intéressement et/ou de participation (dans la limite collective de 20 % de la masse salariale) ; mais aussi par la transformation des droits inscrits sur un compte épargne-temps (CET) vers un plan d'épargne-entreprise (PEE) ou un plan d'épargne-retraite collective (Perco).

LES LIMITES D'ABONDEMENT


Il pourra également donner lieu à l'attribution d'actions gratuites à l'ensemble des salariés (moyennant une déduction fiscale pour l'entreprise), laquelle devra se faire de " façon homogène " dans la limite individuelle de 7,5 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS, passé à 32 184 ¤ le 1er janvier) et sur la base de " critères objectifs " (ancienneté, etc.). Les actions seront bloquées dans un PEE (revenus exonérés au bout de cinq ans, sauf de prélèvements sociaux).

Autre mesure phare, la mise en place d'un " intéressement de projet " pourra désormais profiter aux salariés de plusieurs entreprises mobilisées sur un chantier commun. Par ailleurs, la loi systématise la mise en place d'un PEE dès lors qu'il y a un accord de participation (même si l'ouverture d'un compte courant bloqué reste possible), et les branches auront trois ans pour négocier des accords de participation " clés en main " que les PME concernées seront libres ou non d'accepter.

L'ouverture de négociations sur la mise en place d'un Perco devient quant à elle obligatoire dès lors qu'un PEE existe depuis plus de cinq ans. La loi modifie également les limites d'abondement des PEE et des Perco. Elles passent respectivement à 8 % et 16 % du PASS. Le conjoint collaborateur des chefs de petites entreprises pourra, lui, cotiser dans un PEE à hauteur de 25 % de ce même PASS.

Enfin, l'encadrement des stock-options est renforcé, le conseil d'administration (ou le conseil de surveillance) ayant désormais la possibilité soit de décider que les options ne soient pas levées par les intéressés avant la fin de leurs fonctions ; soit de fixer la quantité d'actions issues des levées d'options que les intéressés seront tenus de conserver jusqu'à la cessation de leurs fonctions.

Laurence Delain


L’univers de travail des ouvriers n’a rien à voir avec celui des cadres. 08/01/2007.


L’inégalité dans l’emploi ne se résume pas aux salaires. L’écart est souvent énorme en matière de conditions de travail entre le bas et le haut de la hiérarchie sociale. Les emplois les moins qualifiés sont les moins bien rémunérés, mais aussi les plus précaires et les plus difficiles. Près des deux tiers des ouvriers sont exposés à des produits chimiques, environ 40 % à des nuisances sonores élevées, contre respectivement 8,4% et 4,7% des cadres. A la pénibilité physique s’ajoutent de plus en plus des contraintes de stress, liées notamment à l’élargissement de la rationalisation des tâches au secteur des services. Les cadences infernales ne sont plus l’apanage de la chaine ouvrière, les caissières en savent quelque chose. Contrairement à une idée reçue, le travail répétitif, loin de disparaitre, s’accroit. Si les conditions de travail se sont améliorées depuis un demi-siècle, la tendance récente est pour le moins incertaine au niveau global et la dégradation assez nette pour les moins qualifiés.


 
LES CONDITIONS DE TRAVAIL NE SE DEGRADENT PLUS, SAUF POUR
LES OUVRIERS. 04/01/2007.

Les conditions de travail ont globalement cessé de se dégrader entre 1998 et 2005, période qui a vu naître
les 35 heures, mais restent marquées par davantage d'horaires atypiques et des difficultés accrues pour les
ouvriers, selon une étude du ministère de l'Emploi parue mercredi. Globalement, une catégorie de salariés
se distingue par des conditions de travail plus dures: les ouvriers. Sur fond d'organisation en flux tendu et
d'automatisation accrue, le travail à la chaîne a progressé (11% des ouvriers en 2005, 10% en 1998). Plus
d'un ouvrier sur quatre voit son rythme de travail imposé par une cadence automatique d'un produit ou
d'une machine, et quatre ouvriers sur dix ont leur rythme dicté par des normes ou des délais à respecter en
une heure au plus. La pénibilité physique s'est aussi aggravée: 50% des ouvriers qualifiés et 54% des non
qualifiés subissent quatre types de pénibilités ou plus, contre 47% et 52% en 1998. Le port de charges
lourdes, les mouvements douloureux ou fatigants ainsi que les secousses et vibrations ont continué à
augmenter.
 

Notre société fait désormais partie du GROUPE SOMFY 

Toutes informations ICI


 7 décembre 2006 - Comité Général UDFO Isère

Votre déléguée syndicale au Congrès de l'Isère le 7 décémbre 2006.

Des photos du Congrès sur la pénibilité au travail et sur les retraites.

 

INFORMATIONS


Somfy va reprendre Zurflüh-Feller DL 15/01/2008

Bonne nouvelle pour le groupe de Cluses Somfy. Le leader mondial des moteurs et automatismes pour les ouvertures et les fermetures de la maison et du bâtiment annonce être entré en discussion exclusive pour l'acquisition de la société Zurflüh-Feller, spécialisée dans les composants et accessoires de volets roulants. Somfy a en effet signé le 6 novembre dernier un protocole visant à l'acquisition de l'intégralité du capital détenu par l'actionnaire unique et dirigeant, Marc Feller.
Fondée en 1920, la société Zurflüh-Feller, installée à Autechaux-Roide dans le Doubs, est un acteur important dans la conception et la fabrication de composants et d'accessoires pour volets roulants (treuils, attaches, enrouleurs, manivelles,...). «Fortement intégrée industriellement, elle maîtrise totalement sa production et sa qualité, et détient un important portefeuille de brevets. Ses clients sont les fabricants et les distributeurs de volets roulants», a souligné la direction de Somfy.
Zurflüh-Feller a réalisé en 2006 un chiffre d'affaires de 57,4 millions pour un résultat d'exploitation de 10 millions, soit une marge de 17,5%, et un résultat net de 5,8 millions.
Pour Somfy, l'objectif de cette opération est d'accélérer le développement de Zurflüh-Feller, en particulier à l'international (6% de ses ventes), en lui faisant bénéficier de son expérience dans ce domaine.


Prévoyance « frais de santé » : nouvelles franchises médicales

Un décret fixe les montants applicables aux nouvelles franchises médicales instaurées par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2008, depuis le 1er janvier 2008.

Sous réserve des cas dans lesquels les franchises ne sont pas applicables, le montant de chaque franchise est de (c. séc. soc. art. D. 322-5 nouveau) :
- 0,5 € par boîte de médicaments,
- 0,5 € par acte effectué par un auxiliaire médical,
- 2 € par transport sanitaire effectué en véhicule sanitaire ou en taxi.

Le montant de ces franchises est plafonné à 50 € par année et par personne (c. séc. soc. art. D. 322-6).

Si le même jour, plusieurs actes paramédicaux ou plusieurs transports ont lieu, le montant total de la franchise supportée par le patient est plafonné à 2 € pour les actes effectués par un auxiliaire médical, et à 4 € pour les transports sanitaires (c. séc. soc. art. D. 322-7 nouveau).

Rappelons que si ces nouvelles franchises sont prises en charge par les contrats de prévoyance « frais de santé », les contributions finançant ces régimes ne bénéficieront pas de l'exonération de cotisations sociales attachée aux régimes répondant aux conditions exigées des contrats « responsables » et ne seront pas déductibles du revenu imposable (c. séc. soc. L. 242-1 et L. 871-1 ; CGI art. 83, 1° quater). Jusqu'au 28 décembre 2008 au plus tard, les dispositions des documents relatifs à des garanties « frais de santé » sont réputées ne pas couvrir ces nouvelles franchises s'ils ne prévoient pas expressément leur prise en charge (loi 2007-1824 du 25 décembre 2007, art. 107, JO du 28).

Décret 2007-1937 du 26 décembre 2007, JO du 30

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