A nouveau la grève à la Sémitag…

 

Mardi 1er février 2011


Soutenue par FO, l’Unsa et la CGT, la quasi-totalité de l’effectif des quinze agences commerciales de la Semitag,  (Société d’économie mixte en charge des transports urbains grenoblois) a commencé, mardi 31 janvier, une grève illimitée…

 

« Le volume de travail a considérablement augmenté ces derniers mois avec la prise en charge de l’offre Métro-Vélo, de la vente à distance, de la tarification solidaire… Et bientôt de l’offre TransIsère », explique Georges Garcia, délégué syndical FO.

Et une réponse négative de la direction aux demandes d’augmentation de cinq points des salaires (un point  égale 8,31 euros brut) et de la prime trimestrielle qui s’élève aujourd’hui à 180 euros (la revendication n’est pas chiffrée).

 

 La rémunération actuelle est de dix points supérieure à ce que prévoit la convention collective, argumente cette direction… dont il est peu d’écrire qu’elle sait se montrer inflexible face aux revendications.

 

Ce qui n’empêche nullement les personnels de faire savoir qu’ils ne sont pas résignés et de réfléchir, dans l’action,  aux moyens de faire aboutir leurs revendications.

 

Comment gagner ? « Descendre tous ensemble ! Nous savons qu’il faudra mener une dure bataille à un moment stratégique », répond le délégué FO.

 

C’est d’autant plus nécessaire que la Semitag entre dans une période cruciale pour ses salariés comme pour les usagers : « Le cahier des charges de l’appel d’offres du futur délégataire est en cours d’élaboration. Nous demandons un maintien intégral des acquis sociaux, des services aux usagers  et refusons un recours plus important à la sous-traitance. 12 % des tâches sous-traitées, c’est assez ». 

 

Georges Garcia, délégué syndical FO : « Cette grève, c’est une manière de dire à la direction : « Nous sommes là, ne l’oubliez pas lors des prochaines négociations sur les salaires ».

 

 

7 IÈME VENDREDI DE GREVE A LA SEMITAG : LES CAMARADES DANS L'ACTION

Vendredi 11 juin 2010

Ce matin les grévistes de la Sémitag ont perturbé pendant près de une heure la circulation sur la rocade sud de Grenoble en direction de Chambéry. Il bloque actuellement le dépôt de Gières afin d'empêcher l'éventuelle sortie de rames de tramway.

Photos FO semitag

 

6 IÈME VENDREDI DE CONFLIT À GRENOBLE, LA GRÈVE SE VOIT

 

Vendredi 4 Juin 2010 

La grève continuera la semaine prochaine.....

Ce matin la circulation sur rocade sud de Grenoble a été perturbée par les grévistes de la Semitag pendant près d'une heure trente.
Le président du SMTC Michel Issindou n'étant pas à la mairie de Gières, l'ensemble des manifestants s'est dirigé au centre ville sur les boulevards Gabriel Péri et Georges Clémenceau. L'incapacité de la direction et de la présidence des transports en commun commence vraiment à se voir !

 

  

Photos FO Semitag

 

Avenue bloqué devant le SMTC

 

UN NOUVEAU VENDREDI SANS TRANSPORT À GRENOBLE

 

JEUDI 3 JUIN 2010

 

Le personnel réclame une augmentation de salaire supérieur de 1% à l'inflation. Plus une amélioration des conditions de travail. Vendredi
dernier, 97% des conducteurs sont restés chez eux. Et de l'autre coté la direction ne veut plus négocier. C'est donc l'impasse. Hier matin
Michel Issindou, député-maire de Gières et président du syndicat des transports en commun, estimait sur le reseau france bleu que les
chauffeurs du réseau sont bien payés et que le contexte nationale de crise est difficile. Une provocation de plus.

 

VENDREDI 28 MAI 2010

DERNIÈRE MINUTE

LES NÉGOCIATIONS ARRÊTÉES LE CONFLIT CONTINU - 16H

Une délégation de syndicalistes a été reçue en fin de matinée à la marie de Grenoble par un représentant de Michel Destot. Les grévistes ont informé le représentant de la mairie de l'arrêt des négociations et du retrait des dernières propositions patronales. Jugées très insuffisantes elles avaient été rejetées par une grande majorité du personnel suite à une consultation organisée par l'employeur. Des tracts ont été diffusés à la population grenobloise. L'assemblée générale des salariés à décidé d'un sixième
vendredi de grève le 4 juin. Depuis le début du conflit l'entreprise à déjà perdu 750 000 euros et les abonnés du réseau n'ont pas encore demandé massivement le remboursement des jours sans service ! Le commerce grenoblois continue de souffrir du manque de clients en fin de semaine.


LES GRÉVISTES DE LA TAG REÇUS - 11H15

Une délégation de 2 personnes par syndicats soit 8 personnes est en entretien avec la mairie de Grenoble... à suivre

LES SALARIÉS DE LA TAG DEVANT LA MAIRIE - 11H

Ce matin les grévistes des transports en commun grenoblois mènent une action devant la Mairie de Grenoble. Une délégation devrait
être reçue avant midi.

5EME VENDREDI DE CONFLIT A LA SEMITAG

Le service des transports en commun de l'agglomération grenobloise, sera en grève comme chaque vendredi depuis 5 semaines. Et selon les prévisions, elle sera encore plus suivie que les vendredis précédents avec 97 % de conducteurs en grève. Le plan de
circulation ressemble à ceux des vendredis passés. Pas de tram, seuls quelques bus circulent , les mêmes que d'habitude. Les agences de la TAG et de Metro Vélo restent fermés. 
 

VENDREDI 21 MAI 2010

DERNIÈRE MINUTE 11H

VERS UN 5EME VENDREDI DE CONFLIT DANS LES TRANSPORTS URBAINS GRENOBLOIS

Ce matin l'assemblée générale du personnel a rejeté à une très forte majorité les dernières propositions de la direction après la rencontre de 6H du matin (voir ci-dessous). Le personnel est actuellement devant la direction de la Semitag, l'intersyndicale donnera la décision des salariés.

SEMITAG : L'INTERSYNDICALE NÉGOCIE LENTEMENT AVEC LA DIRECTION

Hier aprés midi les syndicats ont rencontré Michel Issindou Président du SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Commun) et le PDG de la Semitag, Jacques Chiron. A 16H30 les syndicats déçus quittent la réunion. Moins d'une demi-heure plus tard ils sont de nouveau autour de la table avec le directeur général qui leur propose 1% d'augmentation pour tous ou l'inflation si elle est au delà et pour les ouvriers (le collège en grève depuis le 4ème vendredi) 1 point de coefficient en plus ce qui représente environ 0,5% supplémentaire et aussi la révision de la prime de départ à la retraite. Le prochain rendez-vous avec la direction est fixé à 6H du matin. Les salariés seront réunis dans la matinée en assemblée générale, il décideront au vu des dernières propositions de les soumettre pour consultation au personnel sous une forme qui reste à déterminer.

PAS DE TRAM ET PEU DE BUS VENDREDI 21 À GRENOBLE

 

Mardi 18 Mai 2010

 

Les salariés de la Sémitag seront de nouveau massivement en grève vendredi 21 mai. Ils défendent le service public face à un plan
d’économie demandé par les élus de la Métro au délégataire la Sémitag.

 

Ce processus dégrade le service aux usagers et engendre une détérioration des conditions de travail des salariés. A cela s’ajoutent des pertes d’emplois par non remplacement des départs (une cinquantaine depuis un an ramenant l’effectif à 1471 salariés) et l’échec de la négociation annuelle sur les salaires.

 

La restructuration de l’offre de transport, telle que commencée et programmée, c’est moins de bus et moins de trams pour les clients. Les fréquences de passage diminuent surtout en heures creuses.

 

Parallèlement, les temps de parcours sont raccourcis et les cadences de conduite augmentées. Les conducteurs travaillent à flux tendu, avec les problèmes que cela induit sur le niveau de sécurité. Un exemple ?

« La ligne 32 faisait 220 trajets entre Maisons Neuves (Grenoble) et la Tronche/Meylan. Elle a été arrêtée à Verdun, la ligne 16 prenant le relais ensuite vers La Tronche/Meylan mais avec 140 trajets par jour. 80 trajets de moins depuis le mois de février.

 

Mercredi 19 mai, une réunion de négociation avec la Direction est programmé à 14H30.

 

Le programme pour vendredi :

 

v 4 heures : rassemblement et début de la grève aux dépôts de Sassenage, Eybens et Gières.

v 9 heures : rassemblement de tous les salariés et manifestation.

 

 

DERNIÈRE MINUTE
VERS UN QUATRIÈME VENDREDI DE CONFLIT

 

Vendredi 14 Mai 2010

 

Les grenoblois ont connu un 3ème vendredi sans transport en commun. Les salariés réunis aujourd'hui en assemblée générale à Eybens on de nouveau reconduit le mouvement à plus de 90% pour vendredi prochain. Mercredi 12 mai la direction a tenté la division en recevant séparément les syndicats FO et UNSA mais en refusant de recevoir l'ensemble de l'intersyndicale. Jusqu'au 19 les salariés vont une nouvelle fois se déclarer grévistes comme le prévoit la loi.

 

LE COMBAT CONTINUE À LA SEMITAG

 

Un peu plus de la moitié des 1400 salariés de la SEMITAG a participé à la consultation organisée mardi par la direction, a plus de 80% ils ont rejeté les propositions de l'employeur. En assemblée générale ils reconduisent le mouvement de grève. Le trafic des transports en commun dans l’agglomération grenobloise est perturbé ce vendredi.

Aucun service ne sera assuré concernant les trams. Les bus ne circuleront pas non plus, sauf quelques lignes. Le service reprendra
normalement à partir de samedi.

 

SEMITAG : SONDAGE SANS APPEL

 

Mercredi 12 mai 2010

 

La nouvelle loi sur le service minimum dans les transports permet à la direction ou aux organisations syndicale d'organiser un référendum au bout de 8 jours de conflit. La direction a pris l'initiative d'organiser la consultation. Hier le personnel s'est donc prononcé à une majorité écrasante contre les propositions de l'employeur :

 

au dépôt de Sassenage 84%, à Gières 81% et à Eybens 72%. Il faut noter que les personnels cadres et administratifs non grévistes se prononçaient aussi. Les propositions sont de 1% d'augmentation générale et l'augmentation de la prime de départ à la retraite.
L'intersyndicale a écrit un courrier pour une demande de rencontre avec Michel Issindou nouveau Président du SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Commun) et le PDG de la Semitag, Jacques Chiron.

 

Vendredi se dessine une nouvelle journée sans transport en commun à Grenoble, les inscriptions du personnel roulant à ce 3ème jour de conflit reste importantes : 100% de grévistes à Gières, 95% à Eybens et 90% à Sassenage.

 

 

DEUXIEME VENDREDI DE CONFLIT

 

Vendredi 7 mai 2010

 

DERNIÈRE MINUTE
SEMITAG : LA DIRECTION N'A PAS HONTE !
A 14H une rencontre avec les syndicats a tourné court, toujours 0,1% d'augmentation... l'assemblée générale des salariés c'est prononcé 
pour que vendredi prochain soit la troisième journée du conflit. La direction organisera pour sa part un référendum mardi.

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Après la première semaine de conflit, Grenoble est de nouveau sans transport en commun. Aucune négociation avec la direction de la Semitag n'a pu avoir lieu. A 14H une rencontre avec les syndicats a tourné court, toujours 0,1% d'augmentation... l'assemblée générale des salariés s'est prononcé pour que vendredi prochain soit la troisième journée du conflit. La direction organisera pour sa part un référendum mardi.

 

photos UDFO Isère

 

 

 

SEMITAG MOBILISATION MASSIVE GRENOBLE SANS TRANSPORTS

 

Vendredi 30 avril 2010

 

La grève est massivement suivie aujourd'hui à la Sémitag. Dans l'agglomération grenobloise, aucun tramway ne circule depuis ce matin; la circulation des bus est chaotique.

 

Pourquoi une telle mobilisation ? Parce que les salariés s'élèvent contre la dégradation du service public, la dégradation de leur condition de travail, la disparition d'emplois et une proposition salariale indécente (lire ci-dessous).

 

Entre 95% et 100% de grévistes dans les trois dépôts de l'agglomération : préparé de longue date le mouvement dit clairement aux élus que les économies ne peuvent se faire sur le dos des salariés et des usagers.

 

           

Photos UD FO Isère

 

250 salariés se sont rendus en cortège malgré la pluie du dépôt d'Eybens au siège de la SEMTAG et du bureau du Président, (immeuble le Stratège, derrière Carrefour) vers 14H30. Le Directeur général à reçu une délégation FO, UNSA, CGT et CFTC. La direction continue de faire une proposition d'augmentation de salaire de + 0,1% au dessus de l'inflation (les syndicats souhaitent 1,5%) et elle se retranche en disant qu'elle n'a pas d'autres mandat des élus. Pour rappel la SEMITAG dépend de la Métro.

 

Les autres points des revendications restent au point mort. Bien entendu le programme de la semaine prochaine devrait être le même, la grève étant reconduite. Seul petit changement la manifestation des salariés pourrait se tenir dès le matin 9 heures.

 

 


GRENOBLE BLOQUÉE
envoyé par ANTENNE_FO. - L'info internationale vidéo.

interview Fernando Martins, délégué syndical SEMITAG

 

TRANSPORTS GRENOBLOIS : GREVE, LE VENDREDI...

 

Mercredi 28 avril 2010

 

La mobilisation s’annonce massive à la Sémitag ou les salariés entrent en action pour défendre le service public, leurs conditions de travail et leur salaire.

 

« A cette heure, nous savons déjà que la grève sera massive. Pas un bus, pas un tram ne roulera vendredi », a résumé, mercredi matin,  Fernando Martins, délégué syndicat FO à la Sémitag, société d’économie mixte des transports de l’agglomération grenobloise. « Et nous serons à nouveau en grève chaque vendredi jusqu’à ce que la direction entende. C’est la forme d’action choisie par les salariés ».

 

 Fernando Martins, délégué syndicat FO à la Sémitag

 

Mobilisation importante à l’appel de FO (27 % des voix aux dernières élections professionnelles), de l’Unsa (47 %), de la CGT (9 %) et de la CFTC (5 %).

 

Il s’agit de défendre le service public puisque le plan d’économie demandé par les élus (de gauche) au délégataire qu’ils ont choisi a lancé un processus de dégradation du service aux usagers et une détérioration des conditions de travail.

 

A cela s’ajoutent des pertes d’emplois par non remplacement des départs (une cinquantaine depuis un an ramenant l’effectif à 1472salariés) et l’échec de la négociation annuelle sur les salaires.

 

« La  restructuration de l’offre de transport, telle que commencée et programmée, c’est moins de bus et moins de trams. Les fréquences de passage diminuent. Parallèlement, les temps de parcours sont raccourcis. Les conducteurs travaillent à flux tendu, avec les problèmes que cela induit sur le niveau de sécurité », explique le délégué syndical FO.  

 

Un exemple ? « La ligne 32 faisait 220 trajets Maisons Neuves (Grenoble) au lycée du Grésivaudan (La Tronche). Elle a été arrêtée à Verdun, la ligne 16 prenant le relais ensuite vers La Tronche mais avec 140 trajets par jour ».

 

Quant à la revendication salariale, elle s’énonce simplement : « Nous voulons  1,5 % au dessus de l’inflation  pour tout le monde. L’augmentation de 1 % proposée par la direction est la plus faible de tous les réseaux urbains du pays. Cela après une année où nous avions eu la seconde plus faible augmentation. ».

FIN DU CONFLIT AU TRAIN DE LA MURE

vendredi 7 mai 2010

Les salariés des Chemins de Fer de la Mure ont mis fin au conflit qui les opposait à leur direction, groupe Véolia. Ils ont obtenus : 1,5% d'augmentation des salaires plus 1% de rattrapage au 1er mai, une prime de "décalage" de 30€ (à chaque changement de planning, ce qui est assez fréquent), 10 € de prime pour chaque dimanche et jour férié travaillé. A titre individuel quatre permanents obtiendront au 1er septembre deux échelons supplémentaires. Enfin une personne ayant déjà cumulé neuf CDD est embauché en CDI au 1er mai.

LES CHEMINS DE FER DE LA MURE SUR LA VOIE DE GARAGE

vendredi 9 avril 2010

Les salarié des Chemins de Fer de la Mure se sont retrouvés vendredi 9 avril devant le Tribunal de Grenoble en référé. La plaidoirie a eu 
lieu le matin, à 16 heures le verdict est tombé : le préavis était illégal, le délai étant trop court. Dès lundi les salariés reprendront
le travail. Il ont déposé un nouveau préavis pour le 19 avril, l'ouverture du Train de la Mure le 14 avril semble compromise. Le
Conseil Général de l'Isère envisage de demander des pénalités à la société Véolia Transport détentrice de la délégation de service
public. L'Union Départementale FO a obtenu une entrevue avec le conseillé général de la Mure, lors de cette rencontre FO demandera
la réintégration des salariés au sein du Conseil Général.

TRAIN DE LA MURE EN GREVE
envoyé par ANTENNE_FO. - L'actualité du moment en vidéo.
Interview de Stephane Bethoux, délégué syndical FO
POURSUITE DE LA GRÈVE AU TRAIN DE LA MURE
JEUDI 8 AVRIL 2010

Suite au mouvement décidé par l’ensemble des salariés à compter du 7 avril, FO a demandé l’ouverture immédiate de négociations sur la 
revalorisation des salaires. Mercredi matin les salariés ont reçu la visite de deux conseillers généraux. A l’issue de cette rencontre et 
quelques minutes de discussion, le désaccord a rapidement été constaté.
Les salariés réclament une augmentation générale de l’ordre de 10 % des salaires (pour rattrapage des 5 dernières années qui ont été 
pratiquement des années blanches) pour l’ensemble des salariés.
Aujourd’hui pour seule réponse la direction menace les salariés de les traîner en justice, arguant du non-respect d’un préavis sans 
qu’aucune preuve de l’obligation d’un tel préavis (convention collective ou tout autre moyen conventionnel ou de droit) ne soit 
apporté. Les salariés de droit privé ne sont pas soumis à préavis Malgré ces menaces de tribunal, le salariés restent déterminés à 
faire aboutir leurs revendications.

CHEMINS DE FER DE LA MURE PRÉAVIS DE GRÈVE DÉPOSÉ

VENDREDI 2 AVRIL 2010
A l’appel du syndicat FO, les salariés des Chemins de fer de la Mure (qui font partie du groupe Véolia), très en colère, seront en grève 
illimitée à partir du 7 avril 2010, pour demander des revalorisations salariales. Le site occupe une vingtaine de salariés : une dizaine 
de permanents et une dizaine de saisonniers.
 Après la 3° réunion sur les NAO (négociations annuelles obligatoires), la direction propose une prime de 410 E pour les salariés permanents, 
rien pour les saisonniers, alors que FO réclame une augmentation des salaires de 150 E par salarié (permanents et saisonniers). 
Les salariés refusent la prime, restant très attachés à une revalorisation salariale.

LES RETRAITÉS MANIFESTAIENT A GRENOBLE LE 24

Jeudi 25 février 2010

LES RETRAITÉS MANIFESTAIENT HIER EN ISÈRE

300 retraités dans les rues de Grenoble? tout autant hier matin dans les rues de Vienne. Comme partout en France, les retraités défilaient à 
l'appel des syndicats. Ces retraités réclament une hausse de leur pension. Les revendications portent sur une retraite minimum ou au moins
égale au SMIC. Les veuves exigent une pension de réversion d'au moins 75 % de la retraite de
leur époux.
A Grenoble, les représentants ont été reçus hier après-midi par le préfet, pour lui rappeler les diverses revendications, de la 
revalorisation des pensions, des coûts, accès aux soins
.
« La revalorisation des pensions basée sur l’inflation est insuffisante pour maintenir le pouvoir d’achat des retraités », estime 
l’intersyndicale, en citant une hausse plus élevée des tarifs des assurances, des mutuelles, et encore le gaz électricité
.
Si le montant moyen d'une pension est de 1 296 euros brut par mois, les 10 % de retraités les plus modestes reçoivent moins de 412 euros 
par mois, et les 10 % les plus riches plus de 2 803 euros. Les écarts sont à l'image des carrières de ces générations. Sujettes aux
interruptions et aux bas salaires, 69 % des femmes touchent moins de 1 200 euros par mois, contre 36 % des hommes. Les 60-64 ans ont
connu une économie plus prospère que leurs aînés, et leur pension est en moyenne supérieure de 211 euros à celle des plus de 85 ans.
Enfin, ceux qui ont cotisé à plusieurs régimes ont moins bien réussi à liquider leurs droits que les autres, les fonctionnaires étant
en général les mieux lotis
.
 

  
  
  
  
  

Les retraités FO dans la manifestation grenobloise

vendredi 19 février 2010


Les retraités défendent la retraite....
envoyé par ANTENNE_FO. - L'actualité du moment en vidéo.

interview d'André Arrighi, secrétaire général de l'Union Départementale des Retraités (UDR) de l'Isère

Ci-dessous le tract de l'intersyndicale

Les organisations syndicales et association de retraités CFDT, CGT, CFE-CGC, FO, CFTC, FGR-FP, UNSA, FSU, UNRPA

VOUS APPELLENT à MANIFESTER ce 24 FEVRIER 2010


Le 24 février, soyons nombreux pour défendre

nos revendications collectives et solidaires


Les organisations syndicales de retraités affirment, que les retraités, comme les salariés, n’ont pas à subir les conséquences d’une crise dont ils ne sont pas responsables. Unanimement elles demandent au gouvernement de répondre aux revendications prioritaires des retraités.


Le pouvoir d’achat


  • Prendre des mesures particulières en faveur des basses pensions

  • Maintenir le pouvoir d’achat de tous les retraités

  • Rattraper l’absence de revalorisation du premier trimestre 2009

  • Améliorer les pensions de réversion


Une protection sociale solidaire


  • Améliorer l’assurance maladie, socle d’une protection sociale solidaire

  • Arrêter le transfert du coût des soins vers les mutuelles

  • Diminuer le reste à charge des ménages


Un accès à des soins de qualité partout et à tout moment


  • Avoir des professionnels de santé (médecins, pharmacies…) mieux répartis sur le territoire

  • Exiger une permanence des soins urgents avec une complémentarité entre médecine de ville et établissements hospitaliers

  • Faire cesser les dépassements d’honoraires


Une réponse aux besoins des personnes en perte d’autonomie


  • Obtenir la création du 5e risque universel de sécurité sociale

  • Défendre un financement public solidaire par tous les revenus

  • Répondre au coût toujours plus élevé de l’hébergement en maison de retraite et du maintien à domicile

  • Améliorer l’aide à domicile aux personnes âgées qui relève d’une mission d’intérêt général.

Manifestation le 24 février 2010 à 15 H à Grenoble (place André Malraux) 
devant la Chambre de Commerce
  

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LES SALARIES REGARDENT VERS LE BAS

12 février 2010

Dans de nombreuses d’entreprises, les travailleurs remettent à l’ordre du jour le bas de la feuille de paye. Les conflits
se multiplient pour obtenir des augmentations. Dans notre département cette semaine les salariés d'Ikea, de l'OPAC 38 et
de Reynolds and Reynolds ont débrayés.


L'Isère entre dans la danse
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Jean-Pierre Gilquin, secrétaire général UDFO Isère "le bal risque de durer car les salariés veulent participer au fruit de la croissance de leur entreprise..."

Voir ici le conflit chez Ikea

Voir ici le conflit chez l'OPAC 38


On y croit encore...Notre philosophie
envoyé par ANTENNE_FO. - L'info internationale vidéo.

Force Ouvrière, le syndicat de la feuille de paye

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LES FONCTIONNAIRES BIENTÔT A LA PORTE

05 févier 2010

Après les déclarations du Président de la République, devant des millions de téléspectateurs sur la position précaire de certains agents publics, préconisant même un plan de titularisation, son Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la réforme de l'Etat, Eric Woerth, ouvre la polémique sur le projet de décret relatif à la réorientation professionnelle, notamment sur la mise en disponibilité qui pourrait à terme déboucher sur un licenciement.

Oser dire que « si une personne refuse une offre au bout de trois propositions, c'est qu'elle n'a pas envie de travailler » est provocateur de la part d'un Ministre qui sait mieux que quiconque que c'est un outil de plus mis à disposition des administrations pour supprimer des emplois et des missions de service public au prétexte de restructurations. La FGF-FO rappelle toutefois que mettre un fonctionnaire en position de disponibilité, place celui-ci dans une situation de précarité puisqu'il n'est plus rémunéré.

Oser affirmer aussi que ce projet de décret tiendra compte « des capacités de l'agent, de sa formation, de ses contraintes familiales ou géographique » n'est qu'un leurre qui ne fera que soit retarder la mise en disponibilité et le licenciement, soit accompagner explicitement les agents vers le secteur privé. Pour la FGF-FO, faire porter la responsabilité sur le fonctionnaire, alors que ce dernier n'est que la victime d'un véritable plan social, est inadmissible.

Nous faisons le point de ce futur décret avec Reine Damont, secrétaire départementale de la GDFiP (Finances publiques). Concrètement que change le décret ? Qui est concerné ? Que devient la sécurité de l'emploi ? Le fonctionnaire licencié aura-t-il le droit au chômage ?


Mobile ou viré
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Reine Damont, secrétaire départementale GDFiP, le décret "peut modifier certaines dispositions par rapport à la loi initiale d'où nos inquiétudes plus que vives"

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CA BOUGE CHEZ SCHNEIDER ELECTRIC A GRENOBLE

Des regroupements de sites chez Schneider Electric...
Le rachat d'Areva T&D avec Alstom...
Les conséquences pour les salariés et l'action de FO

19 janvier 2010

La direction  de Schnedeir Electric à annoncé dernièrement aux syndicats un plan de regroupement de ses sites iserois pour la fin de l'année 2011.

Concrétement cela signifie la fermeture de 10 d'entre eux. Ce sont environ 1000 salariés qui sont concernés.  A terme il ne restera que 6 sites dans le bassin grenoblois : l'implantation historique sur les quais de l'Isère à Grenoble, PLM à Meylan, S2 à Echirolles, SEI à Meylan, l'usine de Moirans et celle du Fontanil.

Le contexte actuel d'activité basse à poussé la direction à rationnaliser ses unités. Malgré le fait qu'aucun  licenciement ne soit annoncé nous resterons vigilant aux mutations souligne Pierre Edelman délégué syndical central de Force ouvrière.

Dans son actualité nationale Schnedeir Electric est en passe de se rapprocher avec Areva T & D et  Alsthom ce qui ne manque pas d'inquiéter les représentants du personnel qui redoudent des suppressions de postes qui seraient considérés comme redondants.

Les partenaires sociaux des trois entreprises se sont déjà rencontrés et surveillent de près l'avancée du processus de fusion.

LE FONDS REGIONAL D'ACTION D'URGENCE, LES EXEMPLES DE SCAPA ET DE SOMFY

19 janvier 2010


Interview de Gérard Clément, Coordonnateur régional FO Rhône-Alpes, il nous présente le « FRAU  salarié » nous décrit l'expérience avec le groupe Scapa et fait le point sur l'intervention dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi de la société Spirel (groupe Somfy).


La Région Rhône-Alpes soutient la reconversion des salariés et des territoires en situation de vulnérabilité. Dans ce cadre, elle a créé le Fonds Régional d'Action d'Urgence qui permet de financer des actions de formation ou d'accompagnement de salariés, d'entreprises ou d'instances représentatives du personnel. L'objectif est de permettre un retour rapide à l'emploi lorsque le licenciement est effectif, ou une anticipation des mutations par la mise en place de solutions alternatives aux licenciements économiques.

                                                                                           

Depuis le 11 septembre 2009, le groupe SOMFY une société internationale, a décidé de licencier 222 salariés en fermant son site de St Rémy de Maurienne en Savoie "la société SPIREL".


Les salariés de Spirel restent inquiets comme nous le confirme Laurence Braun, Déléguée syndicale FO.

                                                                                           

Sous la pression et les actions du Comité d'Entreprise et du Syndicat FO, la Direction s’est retrouvée obligée de trouver un repreneur qui garderait 107 personnes et qui à l'heure actuelle n'assure pas la pérennité des emplois à moyen terme. Le CE et le Syndicat FO ont proposé le 16/12/2009 deux projets alternatifs concrets dans le cadre du FRAU.


Pour les délégués FO de l'Isère intéressés par une intervention du FRAU dans leur entreprise, prendre contact auprès de l'UD FO avec Jean-Pierre Gilquin.


Renseignements de la Région sur le FRAU

Renseignements concernant Scapa

Renseignements concernant le groupe Somfy

Le groupe Somfy en Isère : Cotherm

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ACCORD SENIORS AU GROUPE HOSPITALIER MUTUALISTE DE GRENOBLE

11 janvier 2010

L'objectif des accords seniors défini par le gouvernement est de favoriser une gestion active des âges dans les entreprises et les branches par la conclusion d’accords en faveur de l’emploi des salariés âgés. Les entreprises qui ne respectent pas ces conditions sont soumises à une pénalité correspondant à 1% des rémunérations ou gains versés à leurs travailleurs salariés ou assimilés. Le produit de cette pénalité est affecté à la Caisse nationale d’assurance vieillesse.
Les entreprises sont aujourd'hui très pragmatiques, pour échapper à la taxe il faut signer des accords ! Interview : Jean-Pierre Gilquin Secrétaire Général FO Isère.

Mais en pratique il sera difficile d'obtenir des choses concrètes pour les salariés. L'exemple de l'accord seniors signé dans le Groupe Hospitalier Mutualiste de Grenoble,
Interview Corinne Livieri, déléguée syndicale.

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ASSISES DE L'INDUSTRIE EN ISERE

11 décembre 2009

Le secrétaire départemental est intervenu lors des Assises de l’Industrie de l’Isère vendredi 11 décembre pour rappeler notamment que si les contraintes environnementales doivent être respectées, ce ne doit pas être au prix de l’emploi.

Défendons l’industrie et l’emploi

A l’occasion des états généraux de l’industrie FO Isère a interpellé le Préfet organisateur du débat pour le département.

Il a été rappelé l’importance de maintenir un tissu industriel, que ce soit pour les filières de l’automobile, le cas de Valéo à St Quentin Fallavier est édifiant. Le développement d’un nouveau produit, le « stop start », génère une recrudescence d’activité après un énième plan social.

Ou encore dans la chimie fortement présente en Isère aussi bien à Roussillon, Pont de Claix ou encore Jarrie, mais où les restructurations vont bon train.

Enfin la construction ne saurait être passée sous silence, notamment quand notre département dispose avec Vicat de deux sites de production de ciment et d’un site de recherche pour la dernière entreprise de ciment non contrôlée par un groupe.

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Grève mardi 8 décembre au Groupe hospitalier mutualiste

4 décembre 2009


Les salariés ont voté la grève après 6 mois de négociations infructueuses. FO demande le maintien de la convention collective nationale de la fédération des établissements hospitaliers et d’assistance privés à but non lucratif.

Interview de Thierry Carron, représentant du personnel et membre du comité d’entreprise, et de Corinne Livieri, déléguée syndicale et élue du personnel.

FO refuse la proposition de la direction de remplacer la convention nationale par un document à portée locale. Pourquoi ?

Le statut local se décline en plusieurs accords négociés entre la direction de l'établissement et les organisations syndicales et son principal inconvénient est qu’il impose de maintenir un rapport des forces permanent avec la direction qui peut à tout moment dénoncer l’un de ces accords. La convention collective, elle, permet une meilleure protection, sur la durée, des avantages des salariés. Elle est plus difficile à démanteler que de simples accords d'entreprise.

Mais quelle est l’intérêt de votre direction d’obtenir ce statut local ?

La santé est devenue une entreprise et les établissements de santé ont de plus en plus le souci de maîtriser leur masse salariale, un statut local permet aux dirigeants de chaque structure de santé de décider du montant des salaires, des avantages sociaux et des économies à faire, chose plus difficile avec une convention collective nationale.

Que pensent les salariés du Groupement Hospitalier mutualiste de tout cela?

La direction essaie de contourner les syndicats et le directeur des ressources humaines a fait le tour de tous les services en expliquant que ce statut local s’accompagnerait de primes d'intéressement, de primes au mérite et constituerait un cadre permettant d’augmenter les salaires plus facilement. Les salariés ont trouvé cela intéressant mais la direction n’avait pas tout dit…

Qu’a-t-elle omis de dire ?

Ce que FO a expliqué au cours des assemblées générales et de nombreuses réunions dans les services : que ce statut local serait dangereux parce que facilement détricotable, que les primes d'intéressement ne sont pas du salaire, ce qui a des conséquences sur les retraites par exemple. De plus, cette logique est celle de l’isolement du salarié face à une direction.

Pour l’instant, la pétition intersyndicale contre ce projet a recueilli 450 signatures (sur environ 900 salariés).

Et vous appelez donc à la grève mardi prochain…

La dernière assemblée générale, le lundi 1er décembre 2009, a voté la grève illimitée à partir du mardi 8 décembre avec comme principale revendication, l’assurance du maintien de notre convention collective avant toute négociation des accords d’entreprises.

Ceci malgré la nouvelle proposition de la direction de faire un référendum, proposition qui montre une fois de plus la volonté de contourner les syndicats. Depuis cette assemblée, la CGT et la CFTC ont accepté le principe de ce référendum et se sont retirés du préavis de grève. Nous maintenons, Sud également, l’appel à la grève.

Nous devons appliquer la décision de l’assemblée générale, le temps n’est plus à la négociation, mais belle et bien au rapport de force.

Rendez-vous derrière les urgences (parking public) de l’UMG GHM (8 rue Docteur Calmette à Grenoble) mardi 8 décembre à 9 heures.

LE POINT DE LA SITUATION AU 8 DECEMBRE 2009..... Le soir l'assemblée générale de 18 heures a décidé de suspendre la grève mais de maintenir le préavis.....

Les photos de la journée

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LES POSTIERS DE CREMIEUX ENVOIENT UNE LETTTRE.... OUVERTE

27 NOVEMBRE 2009

Les postiers de Crémieu étaient en grève mercredi 25 novembre. Ils l'étaient encore jeudi 26 novembre, rajoutant aux revendications nationales une exigence locale : des locaux décents. Ils en appellent aux maires et aux usagers et leur ont adressé une lettre ouverte :


« Le centre courrier de Crémieu, crée en 1936, ne correspond plus actuellement aux augmentations de trafics courrier et colis. Ce bâtiment ayant été conçu à la base pour recevoir une dizaine de positions de travail, n'est plus adapté à ce jour pour plus de 20 tournées, ce qui multiplie les risques d'accidents au sein du bureau.


En effet, nous subissons quotidiennement le manque de place, le non respect des consignes de sécurité (issues de secours inaccessibles, fenêtres condamnées, chargement des voitures dans la rue, quai encombré par des containers, courrier exposés aux intempéries, chutes de pierres sur le parking,...) De plus la chaudière est régulièrement en panne, le parking est inadapté au nombre de véhicules et la présence de nuisibles a été constatée à plusieurs reprises.

C'est pour cela que nous demandons à la Direction de La Poste, l'obtention d'un local sur Crémieu, nous permettant de travailler dans des conditions décentes et conformes au respect de la loi. »

                             

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A PEINE NEE ...ET DEJA DANS L'ACTION 

17 NOVEMBRE 2009
 
Une nouvelle section syndicale vient de voir le jour à Voreppe, chez RECTOR (groupe RECTOR LESAGE/siège social à Mulhouse) à l'initiative de Guy TESSIER, délégué syndical depuis début décembre. Sur le site isérois une centaine de salariés réalisent des préfabriqués béton.


Le syndicat est monté en première ligne pour la défense des salariés. Le groupe Rector Lesage a mis en place un Plan de Sauvegarde de l'Emploi : 42 licenciements sur 680 salariés dans toute la France. En Isère 12 salariés sont concernés.


Le délégué syndical FO a déclenché un droit d'alerte auprès du Comité d'Entreprise compte tenu du manque criant d'informations, notamment sur les raisons de sa mise en place.


En effet les arguments avancés ne tiennent pas la route. Ils portent sur une baisse des bénéfices de la société en comparant 8 mois d'activité en 2008 et en 2009. Guy Tessier, avec l'aide de l'Union Départementale FO, a demandé au cabinet d'expertise comptable Grand Fiducier d'analyser le dossier du PSE. Il s'avère que les incohérences sont nombreuses.


D'autant que ce groupe, essentiellement familial, pratique l'art du flou artistique dès qu'il s'agit de donner des informations aux délégués syndicaux, de remettre dans les délais les PV des CCE ou, simplement, d'informer les salariés des recours qu'ils ont face à ces licenciements.


La direction a mandaté un cabinet privé pour s'occuper de la cellule de reclassement des salariés mais dès la 1ère intervention, le 4 novembre, la personne chargée de ce dossier est arrivée sans aucun document ni information à transmettre. Est-il étonnant dans ce contexte que la nouvelle section syndicale, qui n'entend pas cautionner ce fonctionnement, n'ai toujours pas de local ?


Voilà l'ampleur de la tâche à laquelle s'est attelé ce syndicat, peut être un peu trop au goût de sa direction. Cela ne se fait pas ... dans une famille !

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TRAVAILLER PLUS... ET ALORS

6 novembre 2009

Le service de Sécurité Osiris à Roussillon qui emploi 25 personnes est en grève illimitée depuis le mercredi 4 novembre à 20h. Les salariés sont réquisitionnés car ce service nécessité une présence obligatoire, notamment le poste « première ligne »  qui continue à assurer son service.

Les salariés revendiquent une augmentation de 100 € pour tous les salariés, ils font face à une augmentation  de leur charge de travail sans aucune compensation. Les revendications portent également sur la modification des coefficients pour les postes qui demandent une spécification et pour les plus jeunes, de meilleures promotions internes, et la reclassification du poste « première ligne » car ce poste demande compétence, responsabilités et vigilance énormes durant 8 heures (salarié seul sur son poste, avec 8 téléphones, 8 écrans de surveillance pour une vingtaine de caméras par écran.

Une première réunion avec la direction a eu lieu le 28/10 ou les revendications ont été posées, une deuxième réunion le 3/11 avec réponses de la direction :

Pour les augmentations de salaires la direction refuse en indiquant que la négociation annuelle obigatoire à déjà eu lieu. La direction a associé la demande de revalorisation des coefficients à des tâches d’encadrement et une modification du tableau des charges de travail ne correspondant plus aux classifications, alourdissement des tâches, avec en plus une rémunération variable et trimestrielle. Le seul point positif c'est qu'une classification de tous les postes à été faite.

Un tract a été distribué à l’entrée du site = 1500 salariés (le site est un groupement d’intérêts économiques reproupant plusieurs entités).

Pour l’instant c'est le statu-quo. La direction indique qu’elle est prête à recevoir les élus s’ils lui font des propositions, mais les propositions ont été faites!

        

LUNDI 16 NOVEMBRE 2009

FIN DE LA GRÈVE À OSIRIS 

Le mouvement de grève des agents de sécurité d’OSIRIS Gie commencé le mercredi 04 novembre 2009 à 20h00 s’est terminé le 
vendredi  13 novembre à 15h00 après signature par 3 organisations syndicales de l’accord de fin de grève, à la satisfaction des agents
et des syndicats. Succinctement cet accord correspond à des augmentations individuelles qui viennent en plus des augmentations
collectives. Le total est égal à 80 € environ pour 40 % de l’effectif et à un peu plus pour le reste du personnel, avec la reconnaissance
du travail du poste "première ligne", la modification de coefficients, et des recrutements internes.
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